Accéder au contenu principal

Articles

Affichage des articles du septembre, 2020
Atelier d'écriture, à Boulouparis, de 9h00 à 16h30  Vous écrivez et souhaitez approfondir votre pratique ? Si vous avez manqué les derniers ateliers de 2022, d'autres ateliers vous attendent en 2023, dès le mois de février ! Nous vous tiendrons au courant des prochaines dates.  Durant cette journée, dans un lieu verdoyant et convivial, vous pourrez vous consacrer à l'écriture, vous immerger, sans contraintes matérielles, dans votre projet créatif. L'atelier permet de contourner la peur de se retrouver seul devant sa page. Des consignes progressives, des thèmes et des approches variés pour s'exercer ensemble à l'écriture créative, travailler son imaginaire. Temps d’écriture, d’écoute et de partage alternent tout au long de la journée. Tarif : 9 500 XPF la journée d'atelier, soit 2 séances 5 h d’ateliers d’écriture. Déjeuner offert. 4 participants minimum - 6 maximum. Inscription une semaine à l'avance. Accueil à partir de 8 h 45 - La séance débute à 9 h 1

Atelier d'écriture à Boulouparis

Premier atelier d'écriture à Boulouparis  Samedi 19 septembre 2020 Rencontrer de nouveaux écrivants suscite toujours une émotion. Émotion des premiers regards, émotion des premiers mots, des premiers textes qui s’écrivent, se lisent, s’écoutent. Il y a toujours quelqu’un qui ne « respecte pas la consigne », mais la contourne merveilleusement, un·e autre qui dit : « Je vous préviens, c’est nul » et nous livre un trésor. Des voix qui chuchotent, des oreilles qui se tendent : « Moins vite, plus fort ». Des phrases qui interpellent ou ricochent sur celles du voisin ou de la voisine. Les créativités s’aiguisent, des complicités naissent. Samedi 19 septembre, sous le dôme, à la Ouaménie, 8 personnes qui n’avaient jamais participer à un atelier d’écriture ont osé franchir le pas. Bravo à elles ! C’était un enchantement de les rencontrer, de partager leurs textes et leurs rires.  

Écrire l’ordinaire

Consigne ordinaire pour écrivants pas ordinaires L’ordinaire est un plat pays, un vocabulaire sans saveur qui rime avec populaire. On le laisse volontiers au vestiaire. Pour plus tard. Routine gangreneuse ou paix heureuse, l’ordinaire a tantôt la mine vulgaire, aux relents de mépris, ou l’air sobre des réjouis. Si la langue nous autorise à « sortir de l’ordinaire », on ne peut y « entrer ». Serions-nous tous condamnés à quitter l’ordinaire ou, à défaut, y rester ? Ceux qui en sortent pénètrent-t-ils dans l’extraordinaire ?   Mépriser l’ordinaire, c’est oublier la grâce des jours qui se déplient et dont l’envers sonne la fin.   Ordinaires, les rescapés de La Méduse, les danseuses de Degas, les ivrognes de Toulouse-Lautrec, les soleils de Van Gogh qui attirent les foules ? Que dire des Tahitiennes de Gauguin qui, logées au musée d’Orsay, n’ont rien d’ordinaire ? On s’y perd ! Tout est ordinaire et rien de l’est. Ordinaire, le sexe de L’Origine du Monde ne l’est pas. C’est l’intention, l